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Danielle Brulebois (LREM) ou la dictature parlementaire

  • Photo du rédacteur: Jérémy Daflon
    Jérémy Daflon
  • 25 juil. 2017
  • 2 min de lecture

La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Danielle Brulebois (LREM) a refusée la parole à des députés qui la réclamaient lors du vote des premiers amendements sur l'inéligibilité, concernant la loi de moralisation. Incompétence ou dictature parlementaire ?


On commence très bien à connaître la majorité : des députés qui ne cessent d'applaudir, ne prennent aucunement la parole et votent systématiquement négativement chaque amendement. Un poste où ils ne doivent, au final, que claquer des mains et lever un bras. On les félicitera sûrement pour rester éveillé. On peut d'ailleurs aisément se souvenir de la présidente des Commissions des lois, la macroniste Yaël Braun-Pivet se plaindre de son groupe qui "dort". Article et vidéo à voir ici.


Mais dans la nuit du 24 au 25 juillet 2017, la vice-présidente Danielle Brulebois, directrice d'école primaire à la retraite et avec son premier mandat de député a réalisée une grosse bourde : refuser la parole aux députés. Incompétence ou dictature parlementaire ? On pourrait choisir le deuxième choix : plus on avance dans le temps, plus les actes du gouvernement et de la majorité deviennent décevants à l'égard des français. Plus d'informations sur la députée ici.


C'est alors que s'immiscent de nombreux hurlements et "rappels au règlement" pour interpeller la vice-présidente. Elle fait voter des amendements sans en faire connaître le contenu et les proposant ainsi au vote, dont les députés LREM, sans être choqués, lèvent systématiquement le bras pour refuser l'amendement. De plus, il faut savoir que les auteurs des amendements peuvent les défendre, or, la vice-présidente en fait abstraction. Voici un argument de plus pour imaginer une dictature parlementaire. Comment des élus citoyens, n'existant que grâce au peuple et que pour le servir, puissent rejeter des amendements sans en connaître une phrase ? Cela est scandaleux. Cela dans le vote de la loi de la moralisation, renommée loi confiance ; une bien jolie ironie.


Quoiqu'il en soit, incompétence ou dictature parlementaire, la vice-présidente Danielle Brulebois doit changer son comportement ou être révoquée pour le bien de la démocratie. Enfin, il faut que les amendements qui ont été votés illégalement puissent être soumis à un autre vote où les députés pourront en connaître le contenu, et où les auteurs pourront en prendre la défense.


La démocratie vaincra.

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